Poeme et Photographie

19 Février 2024

Un poème que j’ai composé, qui nous parle des lavoirs, de ce qu’ils représentaient pour la gente féminine durant de nombreuses années, l’équivalent du café pour les hommes, avec ses échanges d’information, mais aussi le colportage des cancans, les échanges de paroles acerbes, les crucifixions en public etc….

Extrait :

J’attardais mon regard sur les parois antiques

Mussées sous la charpente coiffée d’ardoises noires,

J’y retrouvais la paix d’un cloître monastique

Où seule l’ombre se meut du matin jusqu’au soir.

          Le lavoir bruissait des murmures domestiques

          D’un gynécée modeste aux chants incantatoires.

          Les femmes blanchissaient leur linge sale en public,

          Sans honte ni vergogne, au rythme du battoir.

S’y forgeaient tout autant d’amitiés pudiques,

Qui semaient la concorde au sein du désespoir,

Que de haines farouches de mégères hystériques,

Ecorchant autrui de verve diffamatoire.                                    Christophe Gachet      Le Petit Havre

Début d’été à Rannée, Ille et Vilaine, Bretagne : un champ de céréales ondulent comme une nappe liquide sous la caresse du vent, vent issu de l’orage qui s’annonce, de ces vents particuliers qui précédent la foudre, la pluie battante de l’orage, de ces vents au souffle particulier, presque silencieux, comme retenant leur souffle devant la fureur à venir…..  Bien à vous

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